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Traité des arbres fruitiers
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Henry-Louis Duhamel du Monceau
Collection Agronomie, Art des jardins
1024 pages Format 25x35 181 illustrations pleine page noir et blanc Papier vergé 130gr deux tomes pleine toile métis ISBN 2-914473-33-8 Réf. 048 Date de première édition 1768 Date de parution 2005
Tirage 1000
Prix 300.00 euros + 15.00 € de Frais de port
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L'importance de l'œuvre agronomique de Duhamel du Monceau ne doit pas faire oublier ses travaux sur les cultures arbustives. Au XVIIe siècle, la Quintinie, jardinier de Louis XIV, avait porté l'arboriculture fruitière à un haut degré de perfectionnement, et à Port-Royal les solitaires s'y adonnaient avec une passion dont hérita peut-être la famille Duhamel. Dès lors, la plupart des demeures seigneuriales ont un verger.
C'est le cas à Denainvilliers, où l'objectif d'Alexandre Duhamel est de récolter des fruits presque en toute saison. Il se procure de nombreuses variétés auprès des pépiniéristes les plus réputés : Richard, jardinier de Louis XV à Trianon, Hervy, jardinier des chartreux à Paris, Robiche…
En 1752, il cultive ainsi plus de 50 variétés de pêchers, dont plusieurs ont été découvertes dans la région, comme la Vineuse de Vrigny ou la Belle Garde du Monceau.
Les frères Duhamel utilisent ces arbres pour leurs expériences de physiologie, surtout pour les recherches sur les greffes. En bons botanistes, ils les décrivent et les font dessiner. Mais, craignant de ne pas trouver de libraire pour faire graver et publier ces planches, ils les conservent dans leurs papiers jusqu'au jour où l'abbé Le Berryais leur reproche cette attitude de rétention et leur propose de s'occuper de leur publication. Duhamel y consent volontiers mais précise que, suivant son habitude, il fait présent aux libraires de tous les dessins et descriptions pourvu qu'ils s'engagent à ce que les planches soient bien gravées.
Telle est la genèse du Traité des arbres fruitiers, édité par Desaint et Saillant en 1768.
Cet in-quarto en deux volumes décrit 400 espèces ou variétés. Considéré comme plus complet que les traités de La Quintinie et de Morlet publiés au XVIIe siècle, il rencontre un grand succès et est réédité en 1782. Il a le mérite de distinguer les espèces des naturalistes et les variétés des jardiniers. |
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